Mise à jour 21 mai 2012
L'association a présenté deux robots à la coupe de France 2012 : Albator et Zabulbo.
Vous trouverez ici le bilan de cette participation. Pour connaître un peu plus les robots, allez faire un tour sur la page de présentation des robots.
L'homologation est la première étape du concours. Elle est constituée d'une homologation statique (ou préhomologation) dont l'objectif est de vérifier la sécurité du robot et le respect du règlement sans le faire bouger. La seconde étape est l'homologation dynamique où le robot doit marquer un point sans adversaire et éviter un adversaire statique.
Extrait de la gazette de la coupe : « Ça y’est les homologations pour la Coupe de France de robotique c’est fini... Voici donc les derniers chiffres à retenir : 175 équipes attendues, 160 équipes présentes, 156 équipes préhomologuées, 143 équipes homologuées ».
Albator parvient à passer l'homologation statique, mais non l'homologation dynamique (détails plus loin).
Zabulbo réussit dans un premier temps l'homologation statique ; puis l'homologation dynamique le lendemain, après avoir écrit le programme qu'il n'avait pas jusque-là.
Première série : Aucun robot n'est homologué avant cette série.
Deuxième série : Zabulbo sort de sa zone et ne déclare donc pas forfait. Toutefois, ses roues glissent de sorte qu'il se perd et ne sait plus où il va. Il termine sans avoir marqué de point mais gagne néanmoins les points de défaite (permettant d'avantager les équipes dont le robot joue réellement). Face à Sudriabotik, nous perdons 15 à 2 (5 à 0 en terme d'éléments de jeu). Le robot se classe provisoirement 118e à l'issue de la série.
Troisème série : L'équipe adverse a besoin d'une balise montée sur notre robot (qui n'a pas de support pour la recevoir) pour nous détecter. Nous convenons qu'elle pourra nous bousculer et l'équipe accepte avec fair-play afin de ne pas nous laisser déclarer forfait. Les arbitres sont d'accord. En pratique, le robot n'a pas eu besoin de nous éviter. Notre robot a effectué correctement la mission que nous lui avions confiée initialement. Il est sorti, a pris un lingot et l'a marqué. Nous avions choisi de tenter par la suite de déclencher une bouteille, mais cette tentative s'avéra infructueuse car le robot est arrivé quelques centimètres à côté. Face à MAXITECH, nous perdons 5 à 15 (3 à 5 en terme d'éléments de jeu). Le robot se classe provisoirement 128e à l'issue de la série.
Quatrième série : Nous jouons un match contre une équipe particulièrement forte, qui s'est d'ailleurs qualifiée pour les finales éliminatoires. Nous montons un mât de support pour leur balise, et réglons notre programme en tenant compte de son poids. Malheureusement, nous avons sélectionné la couleur après que le programme l'a prise en compte. Notre robot a donc réalisé le programme comme s'il était de l'autre couleur et n'a pas marqué. Le robot adverse s'étant également trompé, il nous a gentiment donné 5 points. Face à BH Team, nous perdons 7 à 36 (5 à 26 en terme d'éléments de jeu). Le robot se classe provisoirement 126e à l'issue de la série.
Cinquième série : Zabulbo étant avant tout un robot pour rigoler, nous l'avions transformé en robot télécommandé dans la nuit et avions poussé les moteurs pour jouer. Il a fallu au matin tout remettre en ordre pour le concours, mais la répartition des masses en a été affectée. Ainsi pour cette dernière série jouée, nous n'avons pas eu le temps de peaufiner notre programme et le robot s'est légèrement égaré. Au final, le robot a poussé le lingot mais insuffisamment de quelques millimètres puis il est parti se balader en oubliant la bouteille. Face à AresEnsea, nous perdons 13 à 2 (3 à 0 en terme d'éléments de jeu). Le robot se classe 134e à l'issue de la coupe avec 16 points.
Albator est une plateforme évolutive qui a pour vocation de devenir un robot performant au fil des années.
Si cette année il n'a pas su passer l'homologation dynamique, c'est à cause principalement d'un problème de communication entre l'intelligence et le matériel. Plusieurs éléments ont été corrigés depuis la fin des homologations et d'ores et déjà le positionnement fonctionne et quelques ordres peuvent être donnés. Il reste quelques problèmes qui devraient se régler dans les semaines à venir.
Cet échec en apparence n'est pas un obstacle rédhibitoire. Il faut en effet du temps pour réaliser une plateforme performante. Par exemple dans un précédent club, il nous a fallu quatre années pour avoir un bon robot, qui finit en huitièmes de finale en 2012. C'est fortement encourageant.
Le robot n'est aujourd'hui pas tout à fait prêt pour jouer dans la cour des grands. Toutefois, une grande partie de ses systèmes de base sont fonctionnels et tout va en ce sens. Nous pouvons raisonnablement espérer avoir un robot capable de faire un bon classement l'année prochaine, si les partenaires industriels nous soutiennent.
Nous remercions d'ailleurs nos partenaires actuels dont le soutien a fortement été apprécié et nous a permis de mettre en place les éléments de réussite pour les années futures.
Zabulbo était avant tout un robot pour s'amuser, sans prétention de résultat. Nous espérions 2 peut-être 5 points ; et en avons obtenu plus du triple. En ce sens, il s'agit d'une réussite.
L'autre aspect de Zabulbo est son côté laboratoire. L'expérimentation avec les moteurs brushless en boucle ouverte est un certain succès, qui va certainement mener à une amélioration du prototype, en utilisant un réducteur par exemple et peut-être une carte de contrôle dédiée plus adaptée que les contrôleurs du commerce conçus pour le modélisme.
Nous avons pu voir également que la consommation était beaucoup moins élevée que ce à quoi nous nous attendions. C'est une bonne nouvelle qui pousse vers le développement de cette technologie à notre connaissance inutilisée à la coupe pour l'instant.